8 novembre 2019

La situation des personnes présentant des variations des caractéristiques sexuelles est reconnue depuis plus de dix ans comme un sujet de droits humains au niveau international. L'intégrité physique des personnes concernées est au centre des préoccupations. Les interventions médicales inutiles sont considérées comme de la torture ou des traitements inhumains. Des organes de défense des droits humains tels que le Comité des droits de la femme (CEDAW) et le Comité des droits de l'enfant (CRC) des Nations unies qualifient cette violation des droits de l'homme - ainsi que les MGF/E - comme « pratiques préjudiciables » (harmful practices).